Le Machu Picchu et la hausse du tourisme
- Touristes au Machu Picchu
Une fois qu’elle a été publiée, la photo est vue et revue par des millions de personnes, ce qui engendre l’envie de visiter le lieu et ainsi favorise une surpopulation touristique.
Le Machu Picchu , est une cité inca du XVème siècle. De 1930 à 2005 la population touristique était normale, mais depuis 2005, avec les premiers posts sur les réseaux sociaux, la surfréquentation touristique est en place sur le site.
L’arrivée de nouveaux touristes a favorisé son développement : l’accès au site facilité, cela a engendré encore plus de tourisme.
Des nouveaux moyens de transport ont été mis en place. Ainsi, plus de monde a commencé à prendre le bus au lieu de marcher pour y aller, ce qui fait que le lieu est maintenant plus pollué.
Enfin, de nombreuses personnes ne viennent que pour pendre une photo, et ils ne prennent même plus le temps de visiter le lieu.
Une dégradation flagrante liée à l’environnement et au tourisme
- Blanchissement de la Grande Barrière de Corail (Glenn Nicholls/AFP)
La Grande Barrière de Corail risque toujours d’être classée parmi les sites du patrimoine mondial en péril. La dégradation de cet écosystème unique se poursuit sous les effets conjugués du réchauffement climatique et de diverses pollutions liées à l’agriculture et à la pêche, suscitant l’inquiétude de la communauté scientifique.
C’était déjà un lieu touriste, mais suite au photos publiées par des influenceurs, le nombre de touristes a littéralement explosé en quelques années seulement. Quand les touristes viennent, il y a plus de pollution dans la mer. De plus, lors des sorties sous-marines, il arrive que les visiteurs perdent leurs bijoux dans la mer (bracelet, collier, montre, smartphone, etc…).
L’influence d’une simple photo sur un champ de fleurs
- Une infleunceuse au milieu d’un champ : tourisme en vue !
Natacha de Mahieu, célèbre photographe, a travaillé dans la mise en évidence de la surpopulation touristique suite à la publication de photos d’influenceurs. Et par exemple, à partir du champ de tournesols de la photo ci-contre.
Cette image représente une influenceuse se prenant en photo dans un champ de tournesols. On suppose qu’elle indique dans un post la localisation de la photo ; ce qui risque de provoquer l’affluence touristique. Voilà comment une visite et une photo d’un simple champ de tournesols peut dégrader un lieu naturel banal. Des endroits normaux prisés par les touristes dont le seul but est de réaliser des photos à destination d’Instagram plutôt que de découvrir les lieux.
Dans une interview pour France Culture, Natacha de Mahieur explique : Toute notre expérience de voyage est transformée, parce que parfois, j’ai l’impression qu’on est plus là pour faire la photo qui tue que vraiment pour vivre l’expérience, pour regarder avec nos yeux plutôt qu’à l’écran ce qu’on voit.
Sources
Grande Barrière de Corail (OuestFrance)
Grande Barrière de Corail (FranceInfo)
Natacha de Mahieu (Démotivateur)